Où je vais moi...[couloirs]

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salle de briefing

Trainant les pieds, Gwarius arpentais les couloirs, très déçu. Il s'était fait des illusions,il avait cru pendant un moment qu'il partirait pour atlantis à bord d'un vaisseau spatial, alors qu'en fait, non. Pourtant, un jour un sage lui avait dit "ce bercer d'illusions, c'est le meilleur moyen d'être déçu" et pourtant, il y avait cru. Cela dit, faire partie d'une force armée top secrète qui avait pour but d'explorer l'univers, et non pas de participer aux querelles pitoyables des états de la terre en fessant la guerre, c'était prestigieux, et inespéré, lui qui pensait finir en prison le reste de ses jours...

Cette pensée lui remonta le moral, et il décida de se changer les idées, histoire d'effacer pour de bon son amertume, il pris donc la direction de l'armurie.

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salle d'entrainement

Édit Lenah

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sale d'entrainement

Errant, tel un chevalier ancien condamné à l'exil, puéril être humain à l'agonie en proie au désespoir et à l'éreintement, rongé par la morphé, perdu dans un dédale de lignes droites et parallèles s'enfoncent dans un horizon inexistant. Gwarius se demandait, songeur, quel endroit serait le plus propice dans ces chemins identiques pour y installer un campement. Il vagabondait depuis plusieurs heures déjà (ou bien était-ce des jours ? ) dans la quête de son inaccessible but, celui qui lui rapportera selon les dires pitance et repos revigorant. Il portait toujours sa tenue et ses armes de combat, qu'il lui était maintenant inutile, mais qui faisaient peser sur son dos les lointains cris de guerre et échos de batailles qui résonnaient toujours. Lourd de son équipement, son ventre hurlant à la famine et ses jambes proches de l'état de pommes pâteuses, le courageux voyageur avançait toujours en titubant, espérant atteindre un jour son but, malgré ce ciel sans étoiles, ce labyrinthe de couloirs similaires, et ce silence assourdissant.

C'est après une longue série de palabres solitaires que l'illumination ce fit enfin, que le chemin dévoila de par lui-même son improbable issue, une porte céleste représentant l'acheminement de tant d'efforts et d'espérances. Les yeux de Gwarius étincelèrent quand il lut la pancarte "Armurerie ". Il ferma les yeux et sourit, sachant pertinemment que le salut de son pauvre dos l'attendait, que bientôt il aurait la réjouissance de pouvoir se débarrasser de son inutile équipement de bataille, et de retrouver pour la suite de son intrépide périple souplesse et légèreté.

Il rampa, la langue pendue vers la porte de l'armurerie, tel l'improbable compagnon, frère d'armes d'une limace de guerre.

armurerie